Chaque année, le Secrétaire général des Nations unies (ONU) publie son rapport sur les tendances mondiales de l’impact des conflits armés sur les enfants. Ce document fournit des informations vérifiées sur les six plus graves violations des droits de l’enfant retenues par l’ONU, à savoir :
- le recrutement et l’utilisation d’enfants,
- le meurtre et la mutilation,
- la violence sexuelle,
- l’enlèvement,
- les attaques contre des écoles et des hôpitaux et 6) le refus de l’accès à l’aide humanitaire.
Dans la mesure du possible, ces violations sont attribuées à des forces ou groupes armés spécifiques. Une « liste de la honte » figure d’ailleurs en annexe du rapport. Avec ce document, le Secrétaire général entend sensibiliser les autorités nationales et les encourager à prendre des mesures correctives afin d’assurer la protection efficace des enfants à court, moyen et long termes.
L’emploi de l’expression « enfant-soldat » est de plus en plus découragé par les Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). On reproche au terme d’exclure de prime abord les mineurs qui ne participent pas de manière directe aux hostilités.
En effet, le terme « enfant associé à une force ou groupe armé » semble plus adapté, car on fait référence à « [une] personne âgée de moins de 18 ans qui est, ou qui a été, enrôlée ou utilisée par une force armée ou un groupe armé à quelque titre que ce soit, y compris, mais non exclusivement, les enfants, garçons et filles, utilisés comme combattants, cuisiniers, porteurs, espions ou à des fins sexuelles. » Par souci de clarté et de stratégie de communication, de nombreuses associations et organisations utilisent encore régulièrement le terme « enfant-soldat ». C’est le cas de cet éclairage, c’est pourquoi il est nécessaire de préciser qu’ici il est fait référence à la définition établie par l’UNICEF et qu’on ne se réfère pas uniquement aux garçons et filles qui participent directement aux affrontements.
Le nombre d'enfants en zone de conflits risquant l’embrigadement dans le monde a subi une nette augmentation passant de moins de 5% en 1990 à plus de 14% aujourd’hui, soit environ 337 millions d’enfants, avec un chiffre d’au moins 250.000 enfants soldats présents dans plus de 30 pays.
Notre organisation P.D.E.S travaille en synergie avec plusieurs centres de recherche internationaux afin de contribuer à apporter des solutions structurées, viables et multiples aptes à prévenir l’embrigadement des enfants soldats et/ou à permettre le processus de Démobilisation, Réinsertion et Réintégration post-conflictuel.